19/03/2010

Hipstamatic, c'est bon. Mangez-en.






Bien choisir son appareil photo, c'est comme bien choisir sa maîtresse : trop ambitieux, c'est la catastrophe, pas assez ambitieux, et c'est la déception. On distingue même des catégories jumelles : les infidèles, les emmerdeuses, les passionnées, les aventurettes, les imparfaites, et, mes préférées, les bling-bling (il faut bien que la paye passe quelque part).

Surtout, ne demandez pas aux gens de ce blog avec quoi ils travaillent. Personne n'étant parfait, il y a du Canon, du Nikon (un peut trop d'ailleurs), du Pentax, du Leica, et puis aussi, du Praktica, du jetable, de l'étrange et du passablement douteux. Certains modèles ont fini aveugles, c'est pour dire.

En tant que futur lauréat du World Press (faut être ambitieux dans la vie), voilà quelques conseils. L'ergonomie, c'est très important. Mais il faut plutôt résonner en terme de feeling. La qualité d'image ? On s'en tamponne un peu, non ? La compacité ? Pareil. Trop compact et vous avez l'air d'un touriste, et trop encombrant, vous êtes bons pour Guantanamo Bay. C'est pourquoi, pour vous, j'ai sélectionné Hipstamatic.

  • 1. Parce que vous le valez bien.
  • 2. Pourquoi se faire chier à prendre des photos au Leica quand on peut le faire à l'iPhone ?

Hipstamatic, c'est un peu le nec plus ultra de la discrétion (puisque de toute façon, vous êtes cramés, même votre mémé elle a un iPhone). Pas de bruit, pas de gros objectif qui sort. Hipstmatic trois fois par semaines, ça fait maigrir, et ça fait regarder le monde d'un autre œil (côté vert dégueulasse et rouge pisseux). Hipstamatic, c'est garanti sans OGM, sans point godwin, sans lassitude. Parce qu'on ne sait jamais exactement ce qui va être cadré, parce qu'on ne sait jamais si votre maîtresse ressortira verte laitue ou verte martienne.

Hipstamatic, c'est bon.
Mangez-en.









Aniki.
[Il va sans dire que tous les exemples sont copyrightés à mon nom. Bande de petits filous.]

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