28/02/2010

Under great white northern lights.



Samedi soir. Il est 1h. J'ai pas vraiment l'habitude de rentrer si tôt un jour pareil.



Je rentre du Rex. Il y avait un truc présenté comme LA soirée hype des gens qui kiffent les White Stripes. Comme ma bibliothèque iTunes me dit que c'est l'un des groupes que je fais subir le plus à mes tympans, je me devais d'y être.

17 euros. C'est le prix qu'il fallait mettre pour avoir le droit de poser son cul dans un fauteuil du Rex ce soir là. Peu de gens sont prêts à mettre le prix d'un dévédé dans une simple place de cinéma. Il faut se le dire, ceux qui étaient là étaient bien fous de ne pas avoir passé la soirée à boire du vin chez un de leurs potes.




J'ai noté quelques trucs sur mon téléphone pendant le film, les voici :

- Avant le film on a eu droit à des clips, et l'interview du réalisateur en direct. Les clips ok, ça peut être une bonne idée. Mais les types qui ont fait le montage ne savaient certainement pas que Paris est la capitale de la France, on a eu droit à Icky Thump en VOST Espagnol. Traduire les paroles d'une chanson, à quoi bon ?
(Après coup, et sans vérification, je me demande si les sous-titres en espagnols ne sont pas voulus…)
- Julien Doré était là. Merde, j'ai pas vu les BB Brunes.
- La qualité des clips est horrible. Ils ont vraiment pas choisi les meilleures versions sur Dailymotion. Peut être que demander les HD à Gondry et Coppola aurait été une bonne idée. Ca aurait fait plaisir aux yeux du public.
- J'ai l'impression d'être sodomisé comme si j'achetais une image de diamant à 15000 euros sur l'App Store.
- Seven Nation Army. Je suis hypnotisé. C'est le clip qui veut ça.
- Meg White n'est pas belle, et en plus elle parle jamais. Ses quelques interventions étaient sous-titrées.
- L'interview du réalisateur (il paraît qu'il est venu exprès de Los Angeles) n'a servi à rien.
- "Every single thing about the White Stripes is a lie" - Jack White.
- On a vu les 10 ans des White Stripes, ils ont fêté ça sur scène. Quand ils jouent à Halifax, Meg porte un kilt. Jack aussi.
- Une partie de la salle est devenue hystérique après avoir vu Seven Nation Army dans le documentaire. Applaudissements, hurlements, sueurs. Les filles jetaient leurs sous vêtements sur scène pour le plus grand bonheur d'absolument personne.

Pour conclure, Emmett Malloy (son nom ne vous dit rien ? normal, c'est le réalisateur) nous met le binôme sur un banc. Jack joue White Moon au piano, et Meg pleure.




C'est différent du rendu hyper granuleux de Under Blackpool Lights. J'en dis pas plus. Le film ne passe pas au cinéma, débrouillez vous pour le voir.


Aurélien.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

haha t'aurais mieux fait d'aller voir Misfit's Galleon au Panic Room le son était pourri mais le concert était bien et l'alcool pas cher

Nico a dit…

je suis content de constater qu'il y a encore des gens qui ne comprennent rien aux White Stripes, même parmi ceux qui disent les écouter réguièrement. Image granuleuse, Meg sous-titrée en anglais, Icky sous-titré en espagnol... Oui, et ? Tout ceci fait partie de l'histoire des Stripes, trois minutes d'interweb et quelques écoutes (peu) attentives de n'importe lequel de leurs albums te donneront les réponses à tout cela. Tu ne t'es pas dit que le fait qu'icky soit diffusé en sous-titrage espagnol avait peut-être une raison ? Non mais lulz quoi. Et je passe sur le reste, tes remarques sont à pleurer. Je mets tout ça sur le compte de remarques écrites trop à chaud, j'espère ne pas me tromper.

Nous, fans des WS de la première comme de la dernière heure, on n'a pas perdu notre soirée : du rouge, du noir, du blanc, du bruit, du lol,du n'importe quoi, des concerts surchauffés dans des régions glaciales. BREF, du White Stripes.

Nico

Bob's a dit…

Je tombe par hasard sur ce blog .... 4 ans après le post, et je suis dégouté par ton "analyse" ...
Une fausse critique entre un "papier dur" des Inrocks et une chronique de Nicolas Bedos ...
Tu as raison ... tu aurais mieux fait de resté chez toi ce jour là pour éviter de nous sortir un truc comme ça ... Heureusement qu'il reste des gens comme NICO pour qui, le rock, existe encore et ne se résume pas à quelques sons de guitares et des cheveux longs ...